UNDER PRESSURE | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Exposition : peintures, photographies, volumes Valérie Le Guern - Sylvester Engbrox Espace Dupin du 13 au 20 juin 2015, de 13h00 à 19h30 (fermé le dimanche) Vernissage vendredi 12 juin à partir de 18h00 5, rue Dupin, 75006 Paris |
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Si ces deux artistes exposent leurs œuvres ensemble, c'est parce qu'ils se rendent compte qu’ils ont toujours quelque chose à se dire et que leur travail crée un dialogue. Leur mot d’ordre : « under pressure ». Ils s’arrêtent sur ce terme de pression. Que contient donc ce mot, qui évoque à la fois l’insaisissable et l’omniprésent ? Ils observent la pression, parce que c’est un état physique, un sentiment persistant quand une œuvre germe, puis exige d’être réalisée, envers et contre le temps, malgré la flemme et la valse-hésitation entre confiance et vertige ; et aussi quand il faut produire pour exposer. Que l’on agisse ou pas, la pression est là qui guette, prête à étrangler ou à propulser. Valérie et Sylvester connaissent bien cette pression, ils sont loin d’en avoir fait le tour – elle est inépuisable – et ils en font leur miel pour créer. Même s’ils aimeraient parfois qu'elle leur lâche la grappe. Cette envie d’être plus tranquille est en soi une autre forme de pression. On n’en finit pas… Les deux artistes travaillent chacun à partir de stocks d’images qui leur mettent la pression pour exprimer des tensions et générer des œuvres. Sylvester Engbrox produit des mises en scène peintes ou photographiées, inspirées par son stock, constitué de ses propres photographies, d'images imprimées, de captures d'écran, qui couvrent la période des années 70 à nos jours. Cette réserve d’images lui sert aussi à réunir des informations sur le sujet qu’il met en scène. Il cherche à révéler la tension invisible, souvent psychologique, éprouvée par les personnages de ses dispositifs. Toute ressemblance avec des éléments existants ou ayant déjà existé serait pure coïncidence. Valérie Le Guern rassemble dans son stock d’inspirations des images glanées sur Internet et des captures d’écran de films et d’émissions de télévision. Elle scrute des jeunes mecs. Elle photographie ce qui la trouble et trahit les tensions chez ces cocottes-minute sensuelles, en passe d’être débordées par leur sève. Elle alterne ces images avec des vues de nature en nuit américaine, des volumes en bois et métaux inspirés d’architectures carcérales et d’outils de prisonniers. Serait-ce pour calmer les ardeurs masculines, évacuer la pression et trouver du repos avec la matière immobile, où s’inscrit délicatement le passage du temps ? Ne dit-on pas que le temps… presse ? Agathe Berman, 2015 |
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EDITION |
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A l'occasion de l'événement Under Pressure, un journal constitué des œuvres exposées et des réserves d'images des deux artistes sera publié en édition limitée de 200 exemplaires. |
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VISUELS |
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